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Traversières Magazine N°135

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ÉDITORIAL

RAYMOND GUIOT – RESPECT !

LES ŒUVRES POUR FLÛTE

HISTOIRES DE FLÛTISTES

Raymond Guiot – « Un requin élégant »

PARTITION

Flûte en solitude et Couleurs sous-marines de Raymond Guiot
Moyse façon Guiot, par Gaspar Hoyos

PÉDAGOGIE

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SOUVENIRS & RÉFLEXIONS

KIOSQUE

Disques et partitions

OFFRES SPÉCIALES

Disque : L’ART DE RAYMOND GUIOT
Disque : BLUESY PRÉLUDE – LES PIÈCES DE CONCERT DE RAYMOND GUIOT
Disque : GOLDEN FLUTE CLUB

Chers adhérents,
Un nouveau confinement… Alors que déjà la mise en place du couvre-feu dans les zones rouges ne prévoyait aucune dérogation pour le monde de la Culture. Les artistes doivent impérativement être reconnus comme “travailleurs essentiels“ dans notre société. Un peuple sans culture est un peuple sans âme.
Il est nécessaire de revenir sur l’exclusion de la musique classique du fonds de compensation de 40 millions d’euros pour les diffuseurs et producteurs de musique, géré par le Centre national de la musique (C.N.M) pour absorber les pertes liées aux jauges réduites.
Parallèlement, l’Union européenne ajoute un coup de grâce en remettant en cause les politiques d’aide à la création des organismes de gestion collective des droits des artistes interprètes comme l’Adami, ou Spedidam. Quand on sait l’importance de ces financements pour les festivals de musique classique et les ensembles indépendants, la nouvelle est effrayante. Une des sources essentielles de nos financements se tarira et les nouveaux artistes et ensembles ne pourront plus éclore.
Aujourd’hui, seulement 30 millions d’euros sont promis à l’ensemble de la musique classique. Quand l’Opéra de Paris capte à lui seul près de trois fois plus que ces 30 millions d’euros réservés à sept cents structures sur tout le territoire, l’incompréhension appelle davantage d’explications : quelles sont les contreparties demandées par l’État à ces vaisseaux culturels ?
Pour l’Opéra, on pourrait s’attendre à voir aborder la question de l’optimisation de ses coûts de fonctionnement, ainsi que la question du plafonnement des rémunérations artistiques pour les solistes et les chefs. Pour d’autres comme le Louvre, alors que l’État prévoit 40 millions d’euros pour la relance, on pourrait légitimement s’interroger sur la suppression prévue dès l’an prochain de la saison de concerts à l’auditorium qui laissait pourtant la part belle aux jeunes artistes et ensembles musicaux…
Aujourd’hui, il est fondamental de penser à l’avenir et aux modèles que l’on souhaite mettre en place pour le monde culturel de demain. Pas besoin de chercher très loin : regardons ce qui fonctionne et développons-le ! Nous avons besoin d’un « écosystème » solidaire qui encourage l’agilité, la circulation des visions et des idées pour viser l’excellence artistique dans une économie rationnelle.
Il faut donner de la visibilité aux artistes : aux jeunes dont l’avenir est dans une impasse désespérante et aux structures qui les emploient massivement dans leurs projets et qui ont plus que jamais besoin d’un ministère de la Culture renforcé en termes de compétences et de moyens, aux côtés des collectivités territoriales essentielles à notre développement.
Ce temps long est un besoin vital que l’on doit protéger contre le temps court de la vie politique, celui de la consommation et de la compétition effrénée qui résultera de la crise. Les artistes vont avoir besoin de ce temps long pour créer et reconstruire. Reconstruire un lien au public dans les territoires les plus reculés, au-delà des bassins de population des institutions. Reconstruire l’éducation artistique et la pratique amateur dans le plaisir de partager des repères communs. Ces ambitions doivent trouver un écho et un soutien au sein d’une politique culturelle claire et inspirante.
Dans ce numéro exceptionnel consacré à Raymond Guiot qui fête cette année ses 90 ans, au-delà du portrait complet de cet artiste aux multiples talents, ses souvenirs et en particulier ceux du monde des studios permettront de revisiter l’une des époques les plus glorieuses de la musique en France. Époque révolue, certes, mais qui nous fait rêver et qui nous donnera sans cesse envie d’écouter, de réécouter, de jouer, de construire et de reconstruire.
Franck MASQUELIER

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