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Marin Marais et la flûte : Trésors retrouvés
François Lazarevitch : Autour de l’enregistrement des pièces inédites pour flûte de Marin Marais
Ian Anderson, quand la flûte se met au Rock
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Chers adhérents,
Faut-il supprimer le ministère de la Culture ?
Avec provocation, mais non sans arguments, Fabrice Lextrait – impliqué dans la Belle de Mai et le théâtre de La Criée à Marseille – défend depuis plusieurs décennies une idée radicale qu’il exprime très clairement : « Il est très difficile d’alimenter le discours sur la suppression du ministère de la Culture, souvent tenu par des extrêmes infréquentables. Il est cependant irresponsable de penser et de croire qu’il faut le conserver », écrivait-il alors. Ce qui ne l’empêchait nullement de souhaiter une politique culturelle ambitieuse au niveau de l’État, mais intégrée aux grands domaines d’intervention publique susceptibles de réguler la vie culturelle : de l’Éducation aux Affaires sociales, en passant par l’Intérieur.
La perte de sens du ministère de la Culture a maintes fois été documentée, notamment depuis qu’il n’a plus réellement de dessein. On peut situer ce tournant après les mandats de Catherine Trautmann et Catherine Tasca, qui donnaient encore une direction claire : l’une en matière de missions de service public, l’autre en matière d’éducation artistique et culturelle.
Aujourd’hui, non seulement la rue de Valois n’a plus de visée, mais elle est incarnée par une ministre qui n’offre que la caricature de l’arrivisme politique – elle n’a jamais caché que son seul projet était de décrocher la mairie de Paris – et du mépris idéologique envers le service public, illustré par son combat (le seul ?) visant à réformer l’audiovisuel public pour mieux l’affaiblir, voire le démanteler.
Le cas Dati est sans doute la cerise sur le gâteau, révélant le peu de cas que nos gouvernants font de l’ambition culturelle du pays. Il reflète également un mépris envers celles et ceux qui donnent de la vigueur à la pensée libre, à l’audace artistique et à la vie culturelle : artistes, actrices et acteurs culturels, agents des collectivités publiques (y compris du ministère de la Culture, souvent en souffrance), et toutes les personnes – plus nombreuses qu’on ne le croit – qui œuvrent avec passion, mais avec de moins en moins de moyens financiers, pour dynamiser et fertiliser les territoires dans lesquels nous vivons. À suivre de près !
Dans ce nouveau numéro, nous vous invitons à un voyage aussi érudit qu’inspiré à travers les mille visages de la flûte. Vous y découvrirez les trésors oubliés de Marin Marais, brillamment ressuscités par François Lazarevitch dans un enregistrement d’exception. Le portrait de Ian Anderson, figure mythique de Jethro Tull, vous entraînera quant à lui sur les sentiers audacieux où la flûte épouse les élans du rock. Nous vous dévoilons également toute la richesse de la prochaine Convention Internationale : focus thématiques, cartes blanches créatives, et actions pédagogiques innovantes seront au rendez-vous.
Enfin, ne manquez pas notre kiosque, où disques et partitions viendront nourrir votre curiosité musicale.
Bonne lecture !
Franck MASQUELLIER
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