Beaucoup de ceux qui sont sur Facebook sont probablement tombés sur la publicité des sacs Nordace… Épurés, design, ces sacs ont déjà séduit un grand nombre de citadins, notamment le best seller, le Siena. Mais que vaut ce sac au quotidien pour un flûtiste ? On l’a testé pour vous et voici nos impressions.

Présentation

Nordace, entreprise canadienne, voit le jour en 2018 et lance son premier sac, le Siena, en 2019. Un sac se voulant élégant et pratique avec de multiples poches de rangement (16 au total). Disponible initialement en noir, il se décline aujourd’hui en de nombreux coloris, permettant à chacun de trouver son bonheur.

L’entreprise met en avant son engagement responsable avec notamment sa gamme de produits en polyester recyclé, ses partenaires engagés et insiste sur la durabilité de leurs sacs. Il faut bien avouer qu’ils sont en effet très qualitatifs et robustes; après plusieurs mois d’utilisation, notre sac n’a pas bougé !

Test du sac pour un flûtiste

Le design du sac retient tout de suite notre attention. Il faut admettre que le sac est très réussi : sa couleur noire est très jolie et les éléments simili cuir marron clair ajoutent un vrai cachet. Bref on aime beaucoup.

Côté rangement, là aussi on y trouve notre compte. Ses multiples poches permettent de rester facilement organisé, et s’avèrent très pratique au quotidien.

La poche principale permet d’accueillir une flûte avec pâte de si, dans sa housse, sans aucun problème + un piccolo et un pupitre ! Idéal pour ranger toutes ses affaires d’orchestre ! En revanche, pas de présence de serrure pour sécuriser l’ouverture du zip. Il semble toutefois possible d’ajouter un petit cadenas entre les deux glissières mais rien n’a été prévu à cet effet sur le sac.

À l’intérieur de la poche principale se trouvent plusieurs petits compartiments permettant d’organiser ses affaires. Pour être honnête, à part la poche zippée du haut qui permet de ranger crayons et stand pour flûte, les autres poches ne sont pas très pratiques, voire même parfois un peu gênantes au moment d’introduire la flûte et sa housse, les lanières de la flûte pouvant se heurter à ces poches. Rien de bien méchant mais un peu agaçant après plusieurs tentatives…

Une poche séparée permet d’accueillir les partitions, ou une tablette numérique type iPad. Le petit plus très appréciable du sac est la présence d’un port USB branché à une batterie (non fournie) positionnée à l’intérieur du sac. Bon, c’est un peu un gadget, certes, mais cela peut s’avérer très pratique pour recharger son iPad en répétition ou juste avant un concert, dans les loges, en toute discrétion.

Les poches positionnées sur le devant du sac sont compartimentées et permettent d’y ranger une pédale Bluetooth, chargeurs, lunettes ou autres accessoires. En revanche, attention en ouvrant la poche lorsque le sac est en position verticale, parfois le contenu manque de tomber…

Après plusieurs mois d’utilisation, le sac n’a presque pas bougé ! Les fermetures éclairs n’ont pas été endommagées du tout; il faut dire qu’elles sont très robustes. La couleur est restée fidèle et toutes les coutures sont comme neuves. Bref, l’aspect qualitatif est vérifié sur le long terme !

Au cours de notre test le sac a été mis à rude épreuve, sous la pluie, le soleil… même s’il a toujours bien protégé la flûte qu’il contenait, il a quand même fallu rester attentif, notamment sous la pluie car malheureusement le sac n’est pas imperméable et ne dispose pas de housse de pluie.

Conclusions

Nordace signe ici avec le Siena un sac polyvalent au design élégant très pratique. Avec un volume permettant de loger flûte, piccolo et pupitre, ce sac répond aux principales exigences des flûtistes. L’ajout d’un système de verrouillage et d’une housse de pluie pour protéger notre précieux instrument aurait fait de ce sac un must have pour tout flûtiste nomade !

Article proposé par Thomas MALLET

Né en 1981 en région parisienne, Thomas MALLET débute la flute traversière au CRR de Saint-Maur des Fossés dans la classe de Michel Moraguès, puis celle de Philippe Lesgourgues, où il obtient en 2000 le CFEM mention très bien à l’unanimité.
Afin de poursuivre ses études, Thomas quitte la région parisienne pour s’établir à Rouen où il obtient en 2005 son diplôme d’ingénieur et exerce depuis chez Axens dans le domaine des énergies nouvelles.