Le feuilleton du fifre – Entretien avec Pierre Scheidt

dimanche 31 mai 2020 | Entretiens

Sylvain Roux s’entretient dans ce nouvel épisode du « Feuilleton du fifre » avec Pierre Scheidt Directeur artistique du festival des Fifres de Garonne.

1/ En guise d’introduction, peux-tu évoquer ton rapport à la musique, quels sont les faits, les événements qui t’ont rapproché du monde musical lorsque tu étais enfant, adolescent, comment l’histoire a commencé pour toi ?

Quand j’étais petit, j’étais très souvent à l’Assistance Publique, donc c’était un lieu de métissage où mes copains s’appelaient Ali, Bertrand…, ils venaient de toutes les régions du monde, et puis, le soir, dans le dortoir, on se racontait des contes et des légendes. Et on avait, à cette époque-là, ce qu’il n’existe plus, des postes à galène, et on écoutait les musiques des uns, et des autres, c’était un grand moment de ma petite jeunesse.
Après, j’habitais à Pantin, quelqu’un m’avait offert une flûte traversière ; déjà, à cette époque-là, je travaillais, j’étais apprenti plombier, je faisais aussi les marchés les samedis et les dimanches, et, avec cette flûte, je suis allé au Conservatoire.
J’ai appris les bases de la flûte, sauf que ça n’a pas duré très longtemps, parce que le prof de flûte faisait plus de bruit à gueuler sur la mesure et à taper du pied par terre, il ne m’a jamais rien fait écouter, donc ça m’a un peu refroidi !

P. Scheidt
Et là-dessus, j’avais un copain d’école, qui était branché blues, il jouait de l’harmonica, il s’appelait Bernard Bernard, c’était un super dessinateur, c’était lui qui avait fait l’affiche de « Subway » ; j’avais acheté une guitare, c’était une Moriss, que j’avais payée 15 francs, on se voyait de temps en temps, on grattait, on essayait, on ne connaissait pas Lee Hooker mais on faisait notre blues à nous.
Et puis, au fil du temps, on a rencontré des copains, on a écouté de la pop music et, plus tard, dans le petit village de Pantin, qui était encore moitié campagne, moitié banlieue, il y avait une maison de jeunes, une authentique maison de jeunes avec des gens très sympas ; il y avait des salles de répétition et des concerts et donc, il y a 40 ou 50 ans, il y avait les premiers concerts de Magma.
Et moi, quand j’ai vu ça, je me suis dit « c’est quoi ce machin ? !».
Et après, il y a eu des trucs de rock, j’ai commencé à aimer et après j’ai écouté, dans les voyages ultérieurs, la radio, très souvent le soir, dont une émission emblématique, le Pop-club de José Arthur, c’est là que j’ai découvert Led Zeppelin et plein d’autres.
Après, le temps a passé, j’ai passé mon CAP de plombier, après j’ai arrêté tout, j’ai fait des communautés, il y a longtemps tout ça…
En fait, la musique, ça me faisait rêver, ça m’amenait sur un autre terrain que je ne connaissais pas mais ça me faisait rêver, des fois c’étaient les paroles qui me plaisaient beaucoup, mais c’était ce genre de musique étrange, ce swing qui me passionnait.
Et puis après, dans ma carrière, comme on dit, je suis devenu directeur de maison de jeunes et, là, on faisait des concerts, et c’est là que j’ai découvert, entre autre, la musique trad ; j’étais au Pré-Saint-Gervais, comme directeur adjoint, et il y avait un mec, qui s’occupait de l’IEO (Institut d’Etudes Occitanes) ; on a fait avec lui des soirées avec Rosina de Peira et sa fille, parce que moi j’étais ignare et, en fait, j’ai trouvé ça très bien.
Après, j’ai connu, parce que mes racines sont alsaciennes, des gens comme Roger Siffer, on a fait venir Gilles Servat, donc j’ai entendu d’autres sons de cloche. Et puis j’ai connu d’autres gens qui étaient branchés jazz, free-jazz, un mec très important, quelqu’un qui a été oublié, c’est François Tusques, c’est aussi toute la bande d’Alan Silva.
A l’époque, dans la maison de jeunes où j’étais, il y avait Bratsch qui répétait, c’étaient des super copains. En fait, ce sont les autres qui m’ont éduqué, il faut vraiment aller voir les autres parce que tu apprends ce que tu sais pas. Tout seul, à la maison, tu es consanguin, ça sert à rien.
Et puis, dans ma vie, j’ai eu la chance d’être ouvert, d’écouter des musiques différentes, j’ai même vu des concerts de musique contemporaine, ça s’appelait l’ensemble 2E2M, de Paul Mefano, j’ai vu des trucs de Terry Riley, avec cinq pianos sur scène. Alors pour moi, ce qui était magique, je comprenais rien, mais j’ai passé du bon temps.
Et puis après, avec le temps, bien plus tard, j’ai commencé à être organisateur de concerts, j’étais déjà à Pau, avec mon statut de directeur de la Fédération Léo Lagrange, on a fait des gros festivals ; et puis après, je suis arrivé à la Compagnie Lubat où, là, j’ai appris beaucoup de choses sur l’humain, j’ai vu des tas de musiques différentes, des tas de façons d’oser les choses.

2/ Avant de parler du Festival des Fifres de Garonne, dont tu es le directeur artistique, peux-tu raconter l’histoire des Sous-Fifres, comment est née cette aventure musicale en Sud-Gironde ?

Les Sous-Fifres
Et après, j’ai reporté ça chez moi, dans le village où je suis, c’était l’idée, « qu’est-ce que je peux faire pour que ça marche? » Et puis après, il y avait cette idée de fifre qui était un peu en désuétude, et donc on est parti sur ce projet, grâce à Vieussens, on peut pas l’oublier, parce que c’était le seul colporteur dans le coin. Je me rappelle de La Rafale, la ripataoulère où tu étais dedans, Pinos (1), des gens comme ça. Et puis, c’était un truc qui sonnait dans ma tête et qui était bien. Après, on a fait ce festival de fifres ; en fait, la première année, on a dit aux copains, « tu viens, avec ton panier, sur les bords de Garonne, et nous, on s’occupe de la musique ».
Après, nous les petits Sous-Fifres, on a commencé le colportage, jouer les polkas, rondeaux, scottishs… dans les mariages, les petites fêtes et puis, après, il y a eu ce festival de fifres national, grâce aussi à Vieussens, des gens comme Lhubac (2). On était à Nice, on a rencontré les gens de Lanciour, Zéphirin Castellon, qui sont venus chez nous, on a commencé à faire des échanges.
Après, on a eu le label festival national du fifre, on a invité Saint-Tropez, les mecs de Dunkerque, et d’autres. On a essayé de faire durer mais ça tournait en rond. Et c’est là que je me suis dit, je vais peut-être faire autre chose. C’est aussi grâce à des rencontres, parce que nous, les petits Sous-Fifres à trois balles, on était invité partout grâce à des gens comme Marc Perrone, et d’autres. Et je me suis dit, « ceux que j’ai entendus là-bas, je vais les faire venir ici ». Et quand on a commencé à avoir des sous, on a ouvert les portes, pas que les fifres, mais les flûtes du monde. Et à 360°, puisqu’on a fait du classique, du punk, du free, du baroque, et puis c’est devenu un peu l’éthique du festival. Alors c’est vrai que quand il y a des fifres, c’est bien, mais le problème, c’est qu’il n’y a pas pléthore, et il n’y a pas pléthore de gens qui ont le sens de la musique, on ne veut pas devenir le Musée Grévin, comme on dit ! Petit à petit, on fait ce qu’on peut…

3/ Le Festival des Fifres de Garonne existe depuis trente ans, quels sont la philosophie et l’esprit qui l’animent ?

Le premier fil conducteur, c’est l’humain ; or, l’humain ne va pas sans l’artistique. L’humain, c’est dans le sens qu’on essaie de travailler avec des gens qui ne sont pas des stars estivales, qui font des choses chez eux, qui font de la pédagogie, qui font de l’enseignement, qui partagent…, l’humain, c’est ça. Donc, l’humain, c’est aussi recevoir les gens dans des conditions correctes, c’est pas de faire comme certains festivals, de mettre un paquet de monde sur l’affiche, et, en fonction du pognon, tu tries ; non, l’humain, c’est du relationnel, c’est aussi parce qu’on le fait avec les gens d’ici, toutes générations confondues, et toutes capacités, ou incapacités, confondues. On se met en chantier et, tous les ans, c’est un éternel recommencement ; la partition commence avec des pages blanches, le seul truc que l’on sait, c’est qu’avec l’expérience, on sait quelle clé on met devant la partition, mais le reste, on sait pas, on pressent…

Festival des Fifres de Garonne

4/ On est actuellement en pleine crise sanitaire liée au Covid-19, l’édition des 30 ans a dû être annulée, comment réagis-tu à cela ?

Pour moi, il n’y a pas que le fifre, je suis impliqué dans d’autres festivals, j’ai l’impression d’être le patron d’une boîte de pompes funèbres pour annoncer aux artistes et, surtout, à nos copains technos intermittents, que le truc n’aura pas lieu. Et, devant l’inconséquence de nos dirigeants, on ne sait pas comment on peut dédommager, indemniser les gens. Nous, on va travailler sur un report mais on ne veut pas faire de déclarations au rabais pour que les mecs se trouvent punis. Et donc, il y a pas mal d’artistes qui sont ok, on reporte mais dans des conditions sérieuses. Et, entre temps, comme on a la chance d’avoir un Département, avec des élus à la culture, qui sont vraiment talentueux, les quelques subventions que nous avons ne seront pas remboursables et la condition, c’est que nous, on fasse des actions. Donc, au lieu de prendre l’argent pour faire un gâteau, ou une bamboula, on va le remettre dans l’humain. Aujourd’hui, on ne sait pas l’articuler mais, pas de panique, on va trouver la solution, mais pour les gens, pas pour la caisse du festival, du machin, ou du truc.

5/ En dehors de cette terrible crise sanitaire, ces 30 ans de festival, c’est l’occasion de faire un bilan, comment le festival a-t-il évolué ? Quelles sont les difficultés rencontrées ? Comment vois-tu l’avenir de cette grande fête populaire ?

Un bilan, c’est 30 ans, d’abord, moi je ne suis pas Bokassa, ou Napoléon, donc j’ai passé la main sur la présidence, donc je reste, à la demande générale, un peu, ce qu’ils m’ont baptisé, directeur artistique, mais c’est aussi dans le syndrome du bénévolat ; il y a un renouvellement, mais il y a aussi, c’est un phénomène de société, c’est difficile parce qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui sont vraiment présents. Ils vont être présents le jour de la fête mais, dans la préparation…, c’est comme partout, c’est général.
Là, c’est un problème de communication parce que personne peut sortir donc les fifres se voient sur des systèmes Zoom, ou autre chose, il y a une bonne graine qui est là. Donc moi, je ne peux pas pré-jauger, je suis un futur périmé, je suis pas fakir donc je m’abstiens de commentaires qui pourraient être lourds de conséquences. J’y crois, il y a des gens motivés, des nouvelles personnes, des nouvelles idées, il y a des nouveaux points de vue, c’est un peu comme la vie…

6/ Aurais-tu des projets un peu fous, musicaux ou autres, que tu souhaiterais réaliser, soit au sein du festival, soit dans ta vie personnelle?

Les Sous-Fifres
Moi, ça fait 30 ans que je fais des projets fous et je ne les calcule pas 40 ans avant. Bon, là, vu le merdier ambiant, je ne suis pas dans ce genre de truc, mais j’ai fait des trucs avec Godard, avec des fanfares, avec des philharmoniques, avec d’autres gens ; j’ai participé, avec Lubat, à des trucs complètement fous, ça, c’est toujours dans le coin de mon esprit, mais un projet fou, ça ne se fait pas tout seul. Là, si je veux délirer, des projets fous, j’en aurais 12000 ! Mais, pour le moment, on devient un peu comme les Indiens, sages…
Mais, quand on craque, on le fait pour de vrai, je ne veux pas être fou à moitié. Quand on a fait des trucs comme le piano de fuego, des choses comme ça, ou comme la première fois, quand on a fait venir le JOSEM (3) au festival des Fifres, les gens se demandaient ce que ça venait foutre là, du classique, « eh bien moi, je vous emmerde, c’est le monde des flûtes » et, dans le JOSEM, il y a des flûtes . En plus, c’est un orchestre magnifique, avec des gens qui le dirigent, qui sont pleins de bonne volonté et qui sont ouverts.
Les projets, c’est facile d’en mettre plein sur la table, mais l’air du temps, ça file un coup d’accélérateur énorme. Pour le moment, j’ai des idées, des fois je pense, j’ai des rêves mais bon, je dis « on se calme », faut d’abord pérenniser un peu les choses, l’éclat viendra, c’est un truc qui se calcule pas.

7/ Est-ce que tu as encore le temps de pratiquer, parce que tu jouais de la trompette, du tuba, à une époque, est-ce que tu es encore impliqué là-dedans, ou tu n’as plus le temps, ou plus l’envie ?

Le tuba, j’ai baissé les bras, il y a deux ans, mais pour des problèmes de santé parce que j’ai des problèmes de machin à la con, et puis de budget aussi, parce que pour faire de la musique avec des instruments qui coûtent cher, il faut des sous. Là, ça va s’arranger, je vais avoir un tuba dans les deux mois parce qu’en fait, ça me manque. Là, j’ai une super guitare qu’on m’a prêtée, je suis en train de changer les cordes pour garder ce côté à la musique.
Vu le confinement, et que j’ai des tonnes de CD, je me suis fait une étagère où j’ai écouté tous les joueurs que j’ai invités, depuis 30 ans, aux Fifres, eh bien des fois, je suis content, je me dis « putain j’ai pas été con » !
Je suis une petite pièce rapportée dans la Gascogne, je m’arrange comme je peux, quand je veux. Je suis très bien, j’ai des réseaux, je vois pas mal de trucs sur les flûtes du monde qui sont pas mal, j’ai retrouvé des trucs japonais qui sont de la tuerie, j’ai même réécouté des trucs des Chiapas, de Colombie, que les gens ne savent même pas que ça existe.
Je revisite des trucs de classique où il y a de la flûte et, bien évidemment, l’inénarrable Roland Kirq, c’est un peu ma tasse de thé. Il y avait lui et Sonny Rollings qui ont fait un album avec une joueuse de cornemuse qui est une bombe. De toute façon, moi je suis aussi free-jazz que classique, contemporain, en fait, j’aime toutes les musiques.
Les Fifres, c’est l’après-Lubat, j’ai rencontré Michel Hilaire (4), mais j’aurais rencontré un rocker, j’aurais pu très bien être patron de festival de rock. Le free-jazz, j’ai fréquenté ce monde-là, j’en connais un « paqson », mais ça me fait moins marrer !

(1) Pinos, allias Jean-Pierre Bertin, décédé en 2004, joueur de fifre impliqué dans les Sous-Fifres, La Rafale (Christian Vieussens) et L’Occidentale de Fanfare (Francis Mounier).

(2) https://latraversiere.fr/webzine/dossiers/le-feuilleton-du-fifre-entretien-avec-jean-michel-lhubac/

(3) JOSEM : Jeune Orchestre Symphonique de l’Entre-Deux Mers.

(4) A l’époque, Michel Hilaire était instituteur, maire de Saint-Pierre d’Aurillac et joueur de fifre.

Pierre Scheidt

Ses parents alsaciens recherchent une terre d’exil et la cigogne le dépose, en 1952, dans la banlieue parisienne, où il habite, avec ses parents, ses frères et sa sœur, dans les premiers HLM (dits plus tard logements sociaux. La conseillère municipale, Madame Azzola, sœur de Marcel, qui habite dans leur rue, est bienveillante ; la mairie aide la famille Scheidt pour l’achat des habits et des chaussures.
Il bénéficie d’une porte d’ouverture sur le monde en participant au patronage laïque et aux colonies de vacances. Il commence à être sensible à la musique à cette époque-là.
Plus tard, côté famille, cela devient compliqué donc il fait plusieurs séjours à la DDASS, et fait une partie du tour de France, séparé de ses frères et sœur.
Il commence à faire de très belles rencontres aux horizons différents, ses compagnons de cure sont de toutes les tribus et, ensemble, ils ne sont pas malheureux car, pour eux, leur fil conducteur est l’instant présent.
Côté scolaire, les assistants (tes ) le trouvent instable, ils l’orientent vers un métier manuel et passe trois ans au lycée Adolphe Chéroux, à Vitry sur Seine, il devient plombier.
Ensuite, en 1968, il est viré, car un pion l’aperçoit, avec ses camarades, sur les barricades, alors qu’ils ne sont que simples fugueurs de l’internat, c’est certainement le début d’une prise de conscience de l’injustice sociale.
Après avoir été plombier, il vend des chaussures sur les marchés de Pantin et, ensuite, une personne l’oriente dans l’imprimerie ; il commence comme larbin, c’est-à-dire nettoyer les machines au parfum de trichlore, ensuite, il monte en grade et est finalement le boss de la machine 4 couleurs.
Il profite d’une petite escapade d’un an, à Anvers, chez une tante et un oncle de l’école ancienne, pour découvrir et apprendre le monde de la cuisine.
A cette époque, il écoute beaucoup les radios dites « pirates » et il découvre, avec grand intérêt,
la genèse de la Pop music.
En 1972, il revient en France, fait son service militaire dans les transmissions ; suite à un stage de trois mois pour apprendre le morse, il devient opérateur radio.
A son retour à la vie civile, et pour des raisons alimentaires, il travaille comme routier plombier multi-service, à Paris, et fait un séjour dans les communautés de rebelles dans les Cévennes.
En 1976, il entre en formation, à la Fédération Léo Lagrange, pour obtenir le statut de directeur d’équipement socio-culturel ; il a un poste de directeur-adjoint, dans une structure, au Pré-Saint-Gervais (93).
En 1978, il obtient une mutation, à Pau, comme directeur ; dans cette période, il connaît le monde de l’éducation populaire, et aussi celui de la musique, en organisant des concerts de tous styles musicaux.
En 1981, il rencontre Bernard Lubat, qui lui propose de participer à la Cie Lubat, où il évoluera comme régisseur polyvalent et musicien générant du trafic sonore.
En 1986, il quitte le navire d’Uzeste et, pour remplir la gamelle, il travaille comme chauffeur routier dans un grosse boîte du Sud-Gironde ; il gravit les échelons, en passant par magasinier, employé de bureau, vendeur représentant et cadre, cela pendant dix à douze ans.
Ensuite, il passe quelques années dans un entreprise de transformation de matière plastique, en tant que technico-commercial.
Depuis dix ans, il profite pleinement de sa retraite mais reste très actif, dans le monde associatif , en participant à l’organisation de festivals, notamment celui des Fifres de Garonne, à Saint-Pierre d’Aurillac (33).
http://www.sous-fifres.fr/
Sylvain Roux
Article proposé par Sylvain ROUX

Flûtiste de formation, Sylvain Roux pratique les musiques médiévale, Renaissance, baroque et classique de 1970 à 1980.
Titulaire du Diplôme d’Etat en musique traditionnelle, il est professeur au Conservatoire Municipal de Musique de Périgueux où il enseigne les musiques traditionnelles et improvisées ; il se spécialise aussi dans le Soundpainting avec Walter Thompson, François Jeanneau et Etienne Rolin. Il est également directeur artistique de L’insoliste, lieu de formation, de recherche et de diffusion autour des musiques traditionnelles et improvisées qu’il crée, en 2006, en Dordogne.

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